La physique quantique 5

ou

La transmission de pensée quantique





LA NON-SEPARABILITE QUANTIQUE
 

La non-séparabilité encore appelé effet EPR (pour Einstein Podolski Rosen) est un phénomène quantique qui heurte le sens commun. SI ce phénomène est désormais solidement établi sur le plan expériemental (notamment par l'équipe française d'Alain Aspect en 1983), ses conséquences demeurent obscures. La non-séparabilité remet en cause l'idée de localité des objets, qui semble pourtant aller de soi. Expliquons nous:

Imaginons deux particules qui interagissent puis s'éloignent l'un de l'autre : Ces deux particules  jumelles sont dites corrélée, comme par exemple deux photons émis par un même atome excité.
Ces deux photons, comme tous les photons, sont dotés d'une propriété particulière, la polarisation, qui est définie comme la direction du champ électrique qui leur est associé:
Deux photons corrélés auront donc une mesure de polarisation de +1 pour l'un et obligatoirement de -1 pour l'autre.


Les expériences d'Alain Aspect en 1983 tranchent nettement en faveur de l'interprétation quantique. Cela a des conséquences révolutionnaires sur notre vision du monde:





L'interprétation de la non-séparabilité est très délicate pour le moment et les hypothèses les plus folles ont été émises par les physiciens:

Pour illustrer cet effet EPR, citons Etienne Klein qui est physicien au CEA et enseignant à l'Ecole Centrale. Il y voit l'assise théorique du romantisme:

Deux coeurs qui ont interagi dans le passé ne peuvent plus être considérés de la même manière que s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Marqués à jamais par leur rencontre, ils forment un tout inséparable.


 


 

conclusion

La physique quantique soulève des questions d'ordre philosophique, qui sont loin d'être élucidées.
Elles concernent notamment la relation entre les objets physiques et leur représentation. Pouvons-nous connaître la réalité objective ou n'avons-nous accès qu'à des apparences?
Le moins qu'on puisse dire, c'est que la physique quantique ne nous donne pas une vision claire de ce que nous appelons le "réel" (voir non-séparabilité quantique).
Elle ne nous permet pas d'associer aux objets physiques des images simples. Par exemple, on ne peut pas donner de l'atome un dessin qui soit fidèle. Fort heureusement, tout cela n'a pas empêché la physique quantique d'aboutir à des réalisations très concrète, comme le microscope électronique ou le laser.
 

crazyflash: Le Cantique du Camp TIC
Les particules vivent recluses dans le surréaliste Camp TIC :
  • Ce camp a été bâti par un Plancké allemand surnommé Max en 1900.
  • On y fait la lumière sur un mystérieux animal qui ne vit que dans l'onde: le faux thon
  • Le faux thon hargneux peut voir rouge quand il est lâché par son maître excité, l'électron. Mais, cuit au bleu et dégusté, il est très énergétique. De toute façon, le faux thon trépassé rejoint le royaume des spectres.
  • Le maître du faux thon, l'électron, est un ermite vivant dans une mystérieuse station Orbitale. Il est impossible de le voir sans l'arrêter dans sa course, et si vous le rencontrez, demandez-lui de vous raconter l'histoire où le Prince Hip 1 déterre Minet (une parabole que peu d'initiés comprennent d'ailleurs!).
  • Un des chefs du Camp appelé Popol (Mr Pauli), a divisé les particules en deux groupes classés selon leur comportement:
  • Les BOSONS, très grégaires et sociaux, ont de très bonnes capacités de médiateurs et adorent gérer les rapports de forces.
  • Les FERMIONS, très individualistes, s'excluent les uns des autres et sont très matérialistes. Pour les punir, Mr Popaul ne leur donne d'ailleurs à manger que des demi-spains.
  • Le camp est hanté la nuit par un horrible chat mort-vivant qui est omniprésent.
  • Cette vie recluse favorise les corrélations entre particules : des paires se forment et deviennent vite inséparables. Un curieux don de médium s'établit alors entre particules et c'est un des Aspect les plus déroutant du camp TIC.